Saint
Martin Évêque de Tours
La
ville de Tours du IVe siècle n'est qu'une bien petite
ville. «Admirablement assise sur la rive gauche de la
Loire» elle n'embrasse qu'une «portion infime
du territoire de la ville actuelle, celle qui forme le quartier
de la cathédrale».
Elle
est d'ailleurs plûtot en décadence comme la plupart
des villes de l'époque. Ce n'est plus là qu'aiment
à résider les hauts personnages. Ils préfèrent
se retirer à la campagne dans des villas fastueuses
où les artisans vont se mettre à
leur service. Tours est devenu un sombre réduit qu'il
a fallu ceindre de hautes murailles pour faire face aux menaces
barbares. Elle étouffe dans cet étroite corcelet
de pierre. Et on la déserte de plus en plus, sauf à
s'y réfugier à la hâte quand survien l'ennmi
.
Une
cité de quelque dix mille âmes, vraie forteresse
aux murs massifs, à l'ombre desquels les maisons apeurées
se tassent autour de l'église bien modeste. |