Strasbourg est la capitale de l'Alsace et l'un des grands centres économiqueq, universitaires, industriels et artistiques de l'Erope. Son port autonome, dont les larges canalisations furent creusées entre l'III et le Rhin, classe Strasbourg parmi les grands ports du continent.

Des industries multiples bordent la ville, grande productrice de bière, de pâtes, de farines, de sucre, de chocolat. Et malgré cette intense activité, Strasbourg, le « bourg des routes », est la plus aimable et la plus passionante cité médiévale.

Entre Gaule et Germanie, au centre de ce pays aimé de Charlemagne, Strasbourg connut la domination romaine, les ravages des Huns et les guerres multiple de l'histoire, mais les peuples qui se mêlèrent et se fondirent dans la ville furent des peuples bâtisseures

Elle fut construite du XIe au XVe siècle, dans le styles gotique.La hardiesse de ses lignes verticales donne à l'édifice une grande légerté. On a pu dire que la nef de Beauvais et de façade de la Cathédrale de Strasbourg étaient les oeuvres les plus aériennes de l'époque ogivale. Dans l'église même, la célèbre horloge de Schwilgué date de 1838 et remplace à cet endroit d'autres horloges plus véritables encore qui disparurent au cours des siècles.

Cette mécanique compliquée et précise se donne en spectacle chaque jour à midi . Le Christ, les douze apôtres, les quatre Ages de la vie, la Mort, le jour, le Temps jouent leur rôle au rythme des aiguilles. Un coq chante et bat des ailes, les astres accomplissent leur lente révolution, les fêtes mobiles apparaissent... Ala fin de l'année, l'horloge se remonte d'ellemême et recommence un autre cycle.

Le Strasbourg médiéval se presse sur les bords de l'III et autour de la cathédrale. Les vénérables maisons à pigeons et colombages se reflètent dans la rivière et se proupent à l'ombre de l'église. Les quais de la Petite-France et la place du Corbeau évoquent, avec la Maison Kammerzell, les vieux «burgs » des légendes germaniques. Mais à deux pas de ce haut Moyen-Age, l'aimable XVIIIe sièle français a crée en 1730 pour le cardinal de Rohan, l'ancien Palais épiscopal, transformé aujourd'hui en musée.

Le dynamisme de la ville se manifeste aux yeux des touristes par une animation perpétuelle. Des terrasses de la brasserie l'Aubette, au Pont du Corbeau ; et de la statue de Kléber à celle de Gutenberg par les Grandes Arcades, une population se presse où le visiteur nouveau aime à découvrir la race blonde ou rousse, fraîche venu de la campagne proche. Cette campagne, nous l'abordons par les routes qui rejoignent les Voges ou descendent vers Colmar. On y cultive le blé, l'orge, le tabac, le houblon, la betterave. Les routes sont bordées de pommiers. Quand vous quittez un villages, vous voyer au loin les clochers pointus du suivant. Parfois, en pleine campagne, une église solitaire se dresse comme un relais mystique au milieu des champs.