"saint-Gall "

Une abbaye fondée en 420 à l'endroit où mourut Gallus (compagnon du saintmoine irlandais Colomban) est à l'olrgine de la fortune de Saint-Gall.

La ville à ses débuts était blottie dans une étroite vallée du plateau suisse ; elle a débordé ses limites et grravi les colonies toutes proches, où sont établis çà et la de grand ensembles tels que l'école des Hautes Études économiques et sociales (Hochschule für Wirtschafts-und Sozialwissenschaften), décorée par une pléiade d'artistes des années 60.

L'âge d'or de l'abbaye - devenu dès le 8 es, un important monastère bénédictin grâce à Saint-Tomar, le couvent parvient, au 10es, à un extraordinaire rayonnement intellectuel dont la renomée s'étend à travers l'Europe occidentale. Les bâtiments conventuels sont devenus avec le temps trops exgus. Dès le 9e s, s'impose le projet d'un ensemble plus important : le plan carolingien du monastère (aujourd'hui dans la bibliothèque abbatiale) en témoigne.

Vadian et la Réforme - En 1524, Joachim von Watt - connu sous le nom savant de Vadian - médecin, humaniste et bourgmestre de la ville, introduit la Réforme à St-Gal, portant ainsi un coup fatal à l'abbaye. Apartir de cette date, à la suite de la scission qu'entraîne la Réforme, l'abbaye connaîtun destin mouvementé. Il faut attendre le millieu du 18e s, pour qu'elle reprenne son essor, avec la création de l'abbatiale et de la bibliothèque. En 1805 s'effectue la sécularisation de l'abbaye, qui devient en 1846 le siège d'un évêché.

Le Berceau de l'industrie textiles suisse - Des le Moyen âge, les ateliers du cuvent et de la ville tissent le lin ; les toiles jouissent d'une grande réputation et passent même les frontières d'Espagne et de Pologne. Plus tard, la fabrication des fin tissus de coton et des charmantes broderies prédomine, alimentant une très importante industrie qui s'étend à tout le canton. Grâce à son esprit créateur, et à un matériel moderne bien adapté, St-Gall est aujourd'hui le centre de l'industrie suisse du coton et de la broderie.
Ancienne abBaye - Du Klosterhof (cour du couvent - ) on a une belle vue d'ensemble sur les bâtiments de l'l'ancienne abbaye bénédictine. Attenants à la cathédrale, les batiments abbatiaux abritent l'évêché. La célébre bibliothèque abbatiale, le gouvernement cantonal et des écoles. C'est, avecEinsiedeln , le plus important ensemble monumental baroque de toute la suisse.

Cathédrale (Kathedrale) - Elle a été élevé de 1755 à 1768 sur l'emplacement d'un édifice gothique du 14e s : deux éléganttes tours à bulbe encadrent la façade Est, qui porte au fronton un relièf représentant le couronnement de la vierge, reproduction en 1933 d'une oeuvre originale de J. A. Feuchtmayer.L' extérieur, d'une grande sobriété , forme un constrace étonnant avec l'intérieur, triomphe du style baroque à son dernier stade d'évolution. L'harmonie de l'édifice, chef-d'oeuvre de l'«école du Voralberg», est axée sur la coupole centrale, sur montant une rotonde au centre même de l'immence vaisseau. C'est de cette rotonde que s'étendent, vers l'Est et vers l'Oest, le coeur et la nef. La décoration est d'une richesse somptueuse mais équilibrée. Les peintures à la caséine sur fond bleu ornant la coupole centrale (les huit Béatitudes), sont dues au peintreJoseph Wannenmacher. Dautres peintures murales décorent la nef et le choeur. C'est à Christian Wenzinger que l'ont doit les très beaux stucs.